Au commencement.

Le décès brutal d’Eugène en 1923 oblige ses fils, Georges et Lucien, à arrêter leurs études et à reprendre l’entreprise avec l’aide de leur oncle Pierre. La société prend pour nom Les Fils et Frères d’Eugène Pitance.

A la fin des années 20, la société devient Les Fils d’Eugène Pitance et Cie. Les 3 hommes, Georges, Lucien et André Fontaine, gérants de la société en nom collectif. Ils se répartissent le travail et prennent les décisions à l’unanimité. Les constructions se multiplient autour et dans Lyon pour l’industrie ou l’habitat. Pour des projets tant publics que privés, grâce à un contexte économique florissant et au renom croissant de l’entreprise.

Avec la crise de 1929, la situation se détériore et « les carnets de commande se vident ». Mais après la guerre, la construction reprend, aussi bien en logements avec les HLM qu’au niveau industriel ou fonctionnel (groupes scolaires, Palais des Congrès, immeuble en copropriété comme celui de la place des Jacobins).

À cette époque, les trois associés deviennent majoritaires dans trois sociétés indépendantes :  Les Fils d’Eugène Pitance & Compagnie, les Établissements André Mure et les Tuileries Briqueteries de Limonest.

Pierre-Eugène est né à Lyon en 1938. Lorsqu’il a 2 ans, son père Georges et sa mère Madeleine décident de l’envoyer dans le Limousin afin de le protéger de la guerre.

Après le bac et deux années de prépa, il entre à l’ESTP à Paris. Diplômé, il part faire son service militaire au 19ème régiment de génie à Hussein Dey, banlieue d’Alger. En janvier 1960, Il passe l’examen des EOR (élèves officiers de réserve), est admis et part à l’École du Génie à Angers.

La suite, un retour à nouveau de 10 mois en Algérie et 10 mois en Allemagne à Speyer.

En 1962, Pierre-Eugène et Françoise rentrent en France, c’est également l’année où Pierre-Eugène Pitance fait son entrée dans l’entreprise familiale.

Pitance, les années d’expansion.

Affecté à la main d’œuvre où il apprécie le contact avec les gens, Pierre-Eugène Pitance est ensuite chargé du personnel et du recrutement. La société est alors en pleine expansion. Pierre-Eugène Pitance parcourt la région pour intéresser la jeunesse aux métiers de la construction. Il s’investit dans la formation et crée un BEP à la SEPR. Cette mission de formation sera présente tout au long de son parcours et il s’investira dans différents organismes.

Pierre-Eugène Pitance poursuit la découverte des multiples métiers de la construction immobilière. De 1965 à 1970 l’activité est très importante. Les ZUP (zone à urbaniser en priorité) sont créées et la société Pitance construit aux Minguettes, à Saint-Priest et à Vaulx-en-Velin aussi bien des logements que des écoles. Elle produit aussi des établissements hospitaliers comme l’Hôpital Cardiologique ou l’Hôpital Neurologique.

Pierre-Eugène Pitance incite l’entreprise à envisager la réhabilitation des bâtiments. L’un des premiers chantiers sera le couvent de la Visitation à Paray-le Monial.

Après une première demande de son ami Alain Mérieux pour le vaste chantier des Laboratoires Mérieux à Marcy L’Etoile. La construction de laboratoires Lyonnais se développe également (Laboratoires Boiron, Plastic Omnium Médical, Bio-Mérieux).

En 1974, Pierre-Eugène Pitance devient PDG de l’entreprise et ses cousins Jean-Pierre et Jacques, directeurs généraux.

Avec le projet colossal de la Part-Dieu, les entreprises l’Avenir ,Maïa-Sonnier et Pitance  doivent travailler ensemble et « elles arrivent à s’entendre et seront surnommées les Trois Grâces… ». La Bibliothèque Municipale ouvre en 1972 et l’Auditorium en 1975 accueille pour ses premiers concerts 2 120 spectateurs.

La crise des années 70.

La première crise du pétrole éclate en 1974 et la construction immobilière en ressent les effets. Le choix est fait de dissocier les activités de Pitance.

1978 voit donc le jour d’une holding avec deux filiales : Pitance Constructeur – Jacques Pitance en est le PDG – (promotion) et Entreprise Pitance Travaux – Pierre-Eugène Pitance en est le PDG. Il devient également PDG de la holding. Dans les décennies suivantes, l’entreprise subit des évolutions et des changements mais Pierre-Eugène Pitance dit :

« J’étais animé d’une farouche volonté : préserver l’image du nom Pitance ».

De nombreux projets d’envergure voient le jour que ce soit en assistance maîtrise d’ouvrage (Biomérieux à Marcy l’Étoile, la SEPR, France Télécom bd Vivier Merle …), en réhabilitation (immeuble Le Progrès, les Galeries Lafayette aux Cordeliers…) ou en vente clé en mains aux investisseurs.

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